Depuis que l’on recourt à la généralisation des systèmes protégeant les tibias de joueurs, on constate une nette diminution des fractures de jambe qui, de toutes façons, bénéficient d’un bon pronostic.
Nature de la lésion
Deux types de fractures peuvent se présenter : la fracture classique et la fracture ouverte. Face à une fracture déplacée et très ouverte, il faut veiller au risque d’infection. Très spectaculaire cette fracture est immédiatement identifiable. On pratique une radio.
Thérapeutiques appropriées
La fracture de jambe impose une prise en charge immédiate sur le terrain : ramassage doux et immobilisation provisoire. Un os bien opéré (ostéosynthèse) non infecté se consolide en 3 mois sans laisser de séquelle contrairement aux autres lésions ligamentaires telles qu’une entorse grave du genou même correctement traitée.
Le traitement orthopédique, en l’occurrence, la pose d’un plâtre, est réservé aux fractures stables non déplacées.
Complications éventuelles
En cas de fracture ouverte, on peut redouter une infection compte tenu de la souillure de la terre ou une phlébite car en perçant la peau, l’os a pu endommager des vaisseaux sanguins et des muscles. Un traitement chirurgical énergique en urgence et la mise en place d’une antibiothérapie est capitale.
Délai d’indisponibilité
L’indisponibilité sportive est en général de 3 mois. La consolidation sera plus lente en cas de fracture ouverte.
L’immobilisation et la date de reprise d’appui est en fonction du type de fracture et de la qualité de l’ostéosynthèse.