Le médecin du sport.
La médecine tient une place importante dans le sport actuel. Les sportifs en quête de performances sollicitent de plus en plus leur corps. Le médecin a deux rôles majeurs, la prévention et le soin. Il exerce soit dans des centres (Centre médico-sportifs, INSEP), soit dans des cliniques privées.
Cependant, il n'existe pas a proprement parler de médecine sportive.
Les médecins la définissent eux-mêmes comme un exercice spécifique de la médecine générale. Le lien avec les sportifs est souvent fort. Ils sont très exigeants (surtout a haut niveau) et attendent souvent des résultats miracles.
En contrepartie, la satisfaction de travailler avec des champions n'est pas négligeable.
Compétences :
Un bon médecin du sport est d'abord un bon généraliste. Il soigne aussi les ennuis de santé plus communs (grippe, allergies, etc.). La pratique d'un sport est également importante. Le médecin doit connaître les besoins et les sensations du sportif. L'aspect psychologique ne doit pas non plus être négligé. Le médecin doit être capable d'exercer dans des conditions parfois difficiles. Par exemple, il n'est pas rare de voir des cyclistes se faire prodiguer des soins au travers d'une fenetre de voiture, sans s'arrêter.
Difficultés :
Il semble aujourd'hui presque impossible de n'exercer que dans le monde du sport. La grande majorité des médecins travaillent également dans des cabinets ou en hôpital. La médecine sportive souffre d'un manque de reconnaissance de la part du ministère de la santé, du conseil de l'ordre des médecins et de l'Université. Beaucoup de médecins le déplorent, et réclament une réforme de la formation. Ils souffrent également de certaines dérives, notamment concernant le dopage.
Formations :
Tous les étudiants reçoivent théoriquement des enseignements spécifiques a la médecine du sport. Les jeunes médecins peuvent aussi se spécialiser dans un domaine et l'adapter au sport. Il existe un "capacité en médecine et biologie du sport".