Dans un football du milieu du XXe siècle les modèles généraux du jeu sont passés du WM, première organisation stratégique globale en 4 lignes (carré magique au milieu), au jeu en 3 lignes, 424 puis 433 et 442 durant les années 70-80. Les numéros des joueurs sont associés à une vue d'ensemble, distributions de ceux-ci selon ces formes d'ensemble à 11, de leur zone de jeu, attribuée aussi en rapport au terrain et/ou à l'ensemble de leur équipe (avant, milieu, arrière). Dans une répartition simplifiée :
1, gardien de but (cible) ;
2, arrière droit ;
3, arrière gauche ;
4, arrière central ;
5 arrière central (dans un jargon : reculé, décroché de couverture (libéro dans le catenaccio, verrouilleur dans l'appellation suisse du verrou, …) ;
6, milieu 'défensif' ;
7, milieu latéral ou ailier droit selon les dispositif spatiaux (voire joueur de couloir comme le 2 arrière latéral droit) ;
8, milieu (relayeur, intermédiaire… ;
9, avant-centre ;
10, milieu (avancé, libre, meneur de jeu…) ;
11, ailier gauche ou milieu latéral gauche ou couloir.
Dans le football moderne et l'élargissement du banc à un grand nombre de joueurs, les numéros ne sont plus significatifs de la fonction occupée ou de la zone. Toutefois, en référence à des joueurs de classe mondiale ayant arboré tel ou tel numéro (Kopa 9 ; Di Stephano, Platini, Zidane 10 ; Cruyff 9, 10 ou 14…) ces numéros (1, 9 et 10 surtout) sont souvent utilisés par des joueurs qui tiennent effectivement une fonction renommée et souhaitent également se montrer en digne successeur. Dans le langage stratégique et de l'analyse des jeux sportifs collectifs pour la théorie des jeux, on parle d'assignation pour signifier qu'un numéro est attribué à un joueur et qu'il peut être associé à des fonctions répondant de près ou de loin à des fonctions ou des utilités dans le jeu.
La disposition des joueurs peut aussi se considérer suivant que l'équipe est à l'initiative du jeu où si elle s'adapte à celui de son adversaire. Le dispositif est alors imposé ou redéfini.