Le Galaxy Note 3 est plus fin et plus léger que son prédécesseur. Pourtant son écran est légèrement plus grand : 5,7 pouces (contre 5,5 pour le Note 2). Cette phablette se distingue par des hautes performances, un système multitâches très pratique et - toujours - un stylet pour prendre des notes sur l'écran.
Le nouveau Galaxy Note 3 de Samsung est doté d'un écran de 5,7 pouces, qui affiche des images en Full HD (1920 x 1080 points). C'est donc légèrement plus grand que son prédécesseur (5,5 pouces pour le Note 2). Pourtant, les dimensions de la phablette sont à la baisse : il est plus fin (8,3 mm) et surtout beaucoup plus léger (168 grammes, contre 183 grammes pour le Galaxy Note 2).
Design original, puissance maximale
La coque de l'appareil, en plastique, arbore un motif simili-cuir très original. Côté technique, l'appareil est doté du processeur le plus puissant du marché, un Snapdragon 800 cadencé à sa fréquence maximale (2,3 GHz), et d'un capteur photo de 13 mégapixels. C'est aussi le premier smartphone du marché à intégrer 3 Go de mémoire vive, indispensables pour gérer toutes les nouvelles fonctionnalités logicielles multitâche. Celles-ci sont stockées dans les 32 ou 64 Go de stockage, extensible par carte mémoire. D'après nos premiers essais, le smartphone est rapide, l'interface très fluide, et le stylet très réactif. La batterie de l'appareil évolue aussi légèrement par rapport au Note 2 en passant de 3100 à 3200 mAh de capacité.
Système multitâche et bloc note très polyvalent
Le stylet du Galaxy Note 3 permet désormais de prendre tout type de notes à la volée. Contenu Web, notes manuscrites... il est possible de tout sauvegarder en quelques gestes. Le stockage des notes est accompagné d'un moteur de recherche interne qui peut même reconnaître des croquis. Samsung améliore aussi son système multitâche. Il est désormais possible de faire passer, en la faisant glisser, une photo d'une application vers une autre, mais aussi d'ouvrir des outils en mode fenêtré, à l'image du très pratique système Floating Apps de la phablet Acer Liquid S1. Enfin, une dernière fonction permet de faire apparaître un « magazine » d'actualités dont le contenu est personnalisable, à l'image du système BlinkFeed apparu pour la première fois sur le smartphone HTC One. Notez enfin que ce smartphone est le premier du genre à être équipé d'une prise micro-USB en version 3.0 (plus rapide), évidemment rétrocompatible avec la précédente interface USB 2.0.
Samsung Galaxy Note 3, le champion incontesté des smartphones Le Note 3 n'est pas seulement une phablette. Avec son stylet, il offre des possibilités jamais expérimentées sur un mobile.
la promesse
Dévoilé en marge du salon IFA 2013 de Berlin, le Note 3, véritable phablette avec son écran de 5,7 pouces n’est pas le plus grand des smartphones de la gamme Galaxy mais, sans aucun doute, en est le mieux équipé. Livré avec un stylet, il offre de nombreuses fonctionnalités liées, entre autres, à la reconnaissance d’écriture. Faut-il céder aux sirènes du Note 3 ? Et ce dernier peut-il éclipser le modèle phare S4 du constructeur coréen ? Notre avis après l’avoir testé.
la réalité
Plus fin et sensiblement plus léger que son prédécesseur, avec à peine plus de 8 mm d’épaisseur pour 168 grammes, le Galaxy Note 3 est la phablette la plus élancée du marché. Malgré ses dimensions importantes – c’est criant quand on le place du Galaxy S4 -, elle reste donc assez confortable à prendre en main et pas seulement pour les géants ! Grâce aux bordures fines qui entourent l’écran, Samsung a réduit la surface de la façade au maximum. Porter le mobile à l’oreille reste possible sans passer pour un hurluberlu. Enfin, une mention spéciale pour la coque en simili cuir, agréable au toucher, esthétiquement réussie et bien mise en valeur par le cerclage façon métal. Surtout sur la version noire du Note 3 avec son dos plastique qui fait vraiment illusion et confère une touche luxueuse au smartphone.
Au programme, de l’USB 3.0 pour un gain de rapidité
Le Note 3 a plusieurs points communs avec son prédécesseur, comme sa batterie amovible, son emplacement pour carte MicroSIM et son lecteur de carte MicroSD pour étendre la mémoire interne de 32 Go (soit un peu plus de 25 Go vraiment disponibles pour le stockage). En revanche, le Note 3 se dote d’un port MicroUSB 3.0. Grâce au câble fourni avec le mobile, le chargement du smartphone et le transfert de fichiers, depuis ou vers un ordinateur, gagnent donc en rapidité. Mais la rétro compatibilité reste de mise et cette prise accepte aussi les câbles USB 2.0 classiques, y compris pour les transferts MHL pour afficher sur un téléviseur les contenus multimédias de son smartphone grâce à un câble MicroUSB/MHL vers HDMI.
Un monstre de puissance avec Snapdragon 800 et 3 Go de Ram
Embarquant le processeur le plus puissant du marché, le Snapdragon 800 de Qualcom, un modèle à quatre cœurs cadencés à 2,26 GHz qui équipe aussi le Sony Xperia Z1 et le LG G2, le Note 3 est le smartphone polyvalent par excellence. En renfort du processeur, Samsung l’a même doté de 3 Go de mémoire vive, une première sur un smartphone. Autant dire que cette phablette, dotée de la dernière version d'Android (4.3), fait tourner tous types d’applications sans problème, y compris les jeux les plus ébouriffants d’effets 3D du marché. Elle se paye même le luxe de filmer en 4K (de l’ultra HD, en fait : 3840 x 2160 points en 16/9ème). Une démonstration de force ou disons un pari sur l’avenir plus qu’autre chose, sauf à posséder un écran capable de tirer parti de ce format.
Un bel écran haute résolution et une autonomie de choc
Fonctions de plus en plus gourmandes en ressources, processeur ultra puissant et surtout écran plus grand... notre principale crainte était que l’autonomie du Note 3 ne tienne pas la route. Une crainte non fondée au final, car le Note 3 est certes un peu moins autonome que le Note 2, mais reste un champion en matière d’endurance avec plus de 19 heures en appel, 10 heures en navigation web ou près de 11 heures en lecture vidéo (contre respectivement 20 heures, 10 heures 30 et 12 heures pour le Note 2). Côté affichage, la dalle Super Amoled du smartphone, aux couleurs éclatantes et aux noirs profonds, opère son charme. D’une définition Full HD, elle compte parmi celles qui nous ont le plus séduit ces derniers mois. La fidélité des couleurs s’est encore améliorée, ou plutôt c'est le côté artificiel des couleurs de l’Amoled qui diminue peu à peu. Le mode Vidéo de l'écran est celui qui délivre les couleurs les plus naturelles.
Très bon mais moins performant que le S4 en photo et vidéo
Coté photo et vidéo, on retrouve sur le Note 3 les réglages présents sur le S4 et plus encore (effets, gomme, panorama, photo dans la photo, annotations au dos des clichés, etc). La qualité des photos est au rendez-vous, mais moins bonne que celle obtenue avec le S4, plus particulièrement en basses lumières. La capture vidéo, en plus du 4K, inclut des modes accéléré et ralenti (en 720p). Ce dernier est bien moins efficace qu’avec l’iphone 5S (pas de son, manque de netteté). En revanche, en Full HD classique, le rendu est très bon (vidéos fluides et bien stabilisées). Seuls bémols, le lecteur vidéo ne prend pas en charge les formats DivX, qui s’affichaient sans problème sur le S4 et le son délivré par le haut-parleur est assez détestable. En outre, Samsung n’a prévu aucun réglage pour supprimer le bruit de l’appareil photo, qui - il faut l’avouer - est particulièrement fort et crispant.
L’ultime arme secrète du Note 3 : son stylet
L’une des particularités du Note 3 reste son stylet et ses nombreuses fonctions associées, chaque année toujours plus époustouflantes. En dégainant ce dernier de la coque, un nouveau menu s’affiche automatiquement dévoilant une palette de fonctionnalités. Ces dernières sont nombreuses et assez bien pensées. On peut par exemple réaliser une capture d’écran annotée ou faire une recherche en écrivant directement sur l'écran. La reconnaissance d’écriture s’avère surtout bluffante et il s’avère aussi agréable d’écrire ou de dessiner avec le stylet sur l’écran que sur une feuille de papier (plusieurs finesses de trait et de couleurs disponibles, pas d’effet retard). Nous avons particulièrement apprécié Action Memo qui, par exemple, enregistre dans les contacts un nom et un numéro de téléphone écrits à la va-vite sur l’écran. Mais les possibilités vont bien au-delà de cette fonction. Dans l’applications S-Note, réaliser des diagrammes et des camemberts particulièrement élaborés ne prend que quelques instants. Les fichiers sont ensuite exportables en JPG ou PDF, voire modifiables et partageables à travers EverNote.
Les incroyables performances du Note 3 le place en première place de notre comparatif permanent des smartphones à plus de 450 euros. Seul petit regret, à l’image de la dernière surcouche TouchWiz (découverte sur le S4), ce smartphone ultra perfectionné et riche de fonctions n'est pas toujours très simple à manipuler. De quoi effrayer certains utilisateurs ou, parfois, leur faire regretter un achat coup de cœur pour un appareil qui sera finalement sous exploité. Les autres seront tout simplement comblés.
le verdict
Signé Samsung, le plus puissant et le plus autonome des smartphones est également performant en photo et vidéo. Comme chaque année, le Note – ici troisième du nom – prend la tête des meilleurs smartphones haut de gamme. A recommander surtout aux adeptes des très grand écrans et des fonctions au stylet pour lesquelles le Note 3 éblouit.
------------------------------ Galaxy Gear de Samsung
Lors du salon de l’IFA début septembre, Samsung a tenu une impressionnante conférence pour annoncer, en parallèle de la nouvelle phablette Galaxy Note 3, une montre connectée. Répondant au nom de Galaxy Gear, elle vient concurrencer la Smart Watch de Sony et arrive sur le marché avec une longueur d’avance sur Apple, dont beaucoup espèrent une iWatch.
Passé l’excitation de découvrir un nouveau produit et surtout, la première réponse d’un grand constructeur de mobile sur un marché en devenir, la déception s’est rapidement invitée sur scène. Pourtant, cela commençait bien : un écran AMOLED de 1,63 pouce couleur et tactile, un capteur photo intégré directement dans le bracelet… Mais très vite, contraintes et fonctionnalités superflues ont fait craindre le pire une fois au poignet. Pour nous faire une opinion sur la question, nous l’avons donc glissé au notre l’espace d’une semaine pour tenter de découvrir si la Galaxy Gear peut s’inviter sur les poignets de ceux qui ne portent habituellement pas de montre et si elle sait faire oublier la concurrence.
5 raisons de ne pas craquer pour la Galaxy Gear
La Galaxy Gear est la première montre connectée de Samsung. Sa fiche technique est bien plus impressionnante que la plupart de ses concurrentes : écran couleur AMOLED et tactile, processeur 800 MHz avec 512 Mo de mémoire, 4 Go de mémoire intégrée et pléthore de fonctionnalités : podomètre, capteur photo 1,9 mégapixel… Et pourtant, cela n’a pas suffi à nous convaincre. L’explication en cinq raisons.
1° Non - Elle n’est pas compatible avec beaucoup de téléphones
Le principe des montres connectées, c’est de pouvoir relier son téléphone à son poignet pour y consulter ses différentes notifications et parfois même plus. Sur ce point, la Galaxy Gear « fait le job ». Seulement, elle n’est pas en mesure de le faire avec beaucoup d’appareils. La première déception pendant la conférence est venue précisément de ce point. Malgré son fonctionnement sous Android, la Gear n’est compatible qu’avec des terminaux Samsung… et pas n’importe lesquels !
À l’heure actuelle, seules la phablette Galaxy Note 3 et la tablette Galaxy Tab 10.1 sont compatibles. Le point commun de ces deux appareils : ils sont tous les deux livrés avec la version 4.3 d’Android. Cette mise à jour contient le support du Bluetooth Smart, une norme permettant de gérer avec plus d’économie les périphériques connectés. Serait-ce alors une problématique liée à l’autonomie ? Elle n’est déjà pas brillante malgré le Bluetooth Smart, on se demande bien ce que ça pourrait être sans.
Toujours est-il une mise à jour du système va par conséquent permettre d’étendre la compatible à d’autres téléphones, mais toujours signés Samsung : les différentes déclinaison du S4 (S4 Active, S4 Mini, S4 Zoom) ainsi que les Galaxy Mega 5.8, 6.3 et enfin les anciennes générations, Galaxy S3 et Galaxy Note 2. C’est déjà mieux, mais reste que la concurrence n’est pas aussi bridée : la Smart Watch de Sony est compatible avec de nombreux téléphones Android, y compris de la marque Samsung ou HTC tandis que la Pebble Watch supporte quant à elle Android, mais également iOS.
2° Non - Son autonomie est trop limitée et elle est contraignante à recharger Une montre a, par définition, vocation à se faire oublier lorsque l’on a pas besoin d’elle. Avec l’autonomie de la Galaxy Gear, impossible de ne pas l’oublier. Comme pour un téléphone, elle dépend essentiellement de votre utilisation. Mais le moins que l’on puisse demander à une montre, c’est donner l’heure. Seulement, pour ménager la batterie probablement, l’écran se coupe au bout de quelques secondes d’inactivité.
Il est possible de la « réveiller » en effectuant un geste bien ample, c'est à dire en jetant littéralement son poignet jusqu’à son visage. Avec une montre classique, la consultation de l'heure se fait avec plus de discrétion... Il faudra donc user du petit bouton placé sur la tranche pour activer l’affichage.
Dans notre cas, en jouant régulièrement avec les fonctions de la Galaxy Gear, nous avons péniblement atteint la troisième journée. Et c’est à partir du moment où la batterie est vide que le plus gros inconvénient se révèle. Le système de chargement est tout, sauf simple : il faut placer la montre dans une coque spécifique — dont le plastique est décoré des mêmes surpiqures que la coque arrière du Galaxy Note 3 — qui empêche alors le port de la montre. Car à l’arrière de cette coque se trouve l’emplacement pour le connecteur microUSB, servant au chargement… Elle risque donc bien de passer plus de temps dans cette coque qu’à votre poignet.
3° Non - Il n’existe pas encore beaucoup d’applications Les montres connectées sont en général déjà bien occupées à transmettre les différentes notifications du téléphone : SMS, appels, mails et parfois aussi celles des réseaux sociaux. Seulement, dans le cas de la Galaxy Gear, il arrive que des notifications n’aient pas plus d’utilité qu’une sonnette qui vous préviendrait du passage du facteur. Exemple typique : Gmail. La montre vous informe de l’arrivée d’un mail, mais il n’est pas possible de le lire.
En ce qui concerne les autres logiciels, un certain nombre peuple la montre « à la sortie de sa boite ». Nous en parlions plus haut, un capteur photo est présent et le logiciel pour l’exploiter est plutôt bien fait. Un podomètre est également de la partie, pour mesurer votre activité quotidienne. Pour les coureurs par contre, il n’est d’aucune utilité : Samsung n’a pas jugé utile d’implanter une puce GPS, qui aurait permis à la montre d’être indépendante du téléphone. Une synchronisation plus tard à un logiciel, les données auraient pu être exploitées à la manière de ce que font Nike ou Garmin.
Il reste sinon la possibilité d’ajouter des logiciels grâce à l’application Gear Manager, depuis le téléphone. Un magasin d’application est accessible, toujours signé Samsung. Pour l’instant, les softs ne sont pas vraiment nombreux. Sur ce point, laissons le temps au temps, mais force est de constater que pour l’heure, il n’y a rien de vraiment excitant si ce n’est une version spécifique de Evernote ou Pocket. Pour s’amuser un peu, il est obligatoire de passer par la case bidouille. Mais toutes les applications Android ne sont pas compatibles, loin de là.
4° Non - Téléphoner avec sa montre, ce n’est pas sexy Depuis l’invention du téléphone, nous n’avons toujours pas trouvé une manière moins ridicule de converser que tenir son appareil à l’oreille. Parfois, la taille du combiné peut prêter à sourire, à commencer par les phablettes dont la taille atteint pour certaines 7 pouces. Mais cela n’est finalement pas grand-chose face à ce que propose Samsung avec la Galaxy Gear. En effet, durant la présentation de la montre, une démonstration nous a été faite d’une conversation téléphonique directement depuis la montre.
Exception faite des amateurs de séries ou films de science-fiction à tendance rétro, il est fort peu probable que la méthode trouve preneur. Un haut-parleur est placé directement dans la boucle de la montre tandis qu’un micro est installé sur la montre. Ainsi, vous pourrez partager votre conversation avec vos voisins, mais surtout vous le ferez poignet à l’oreille, un geste vendu comme « naturel » selon Samsung, qui l’est beaucoup moins dans les faits.
5° Non - Elle est trop chère ! La question du prix est toujours sensible pour les gadgets de ce genre. L’horlogerie de luxe a le loisir de pratiquer des prix élitistes, dépassant régulièrement le millier d’euros. Heureusement pour les amateurs de nouvelles technologies, Samsung n’en est pas là. Mais à 300 euros, il faut admettre que le coréen a mis la barre haute. Si le prix n’est pas démesuré à la vue de sa fiche technique, il l’est si l’on se concentre sur son potentiel et ses limites de compatibilité ou d’applications.
La concurrence est souvent moins gourmande, à commencer par Sony qui commercialise la Smart Watch moitié moins chère alors que son écran est également tactile et couleur. La Pebble Watch, au fort potentiel de personnalisation, est également vendue autour des 150 euros. Un tarif déjà plus raisonnable pour des gadgets qui pourraient bien atterrir d’ici la fin de l’année dans un tiroir pour ne plus jamais en ressortir.
Verdict
La Galaxy Gear n’est pas un mauvais produit, dans le sens où c’est un véritable concentré de nouvelles technologies. Seulement, à trop vouloir en mettre, Samsung semble être passé trop vite sur chacune des fonctionnalités qui auraient pu être plus poussées, mieux léchées. Il en ressort une montre finalement sans saveur, vendue trop chère et surtout compatible, à l’heure actuelle, avec seulement deux appareils de la marque. Il en faut un peu plus de ça pour espérer écraser la concurrence qui, si elle ne propose effectivement pas autant de fonctionnalités, s’avère parfois plus ouverte, plus personnalisable ou tout simplement moins chère.